Branche de la psychanalyse s’intéressant de près aux conséquences des actes de nos ancêtres sur notre vie, la psychogénéalogie, bien que controversée, fait de plus en plus d’adeptes en France. Quelles-sont ses origines ? Quelles-sont les méthodes employées ? Pourquoi cette pratique pose-t-elle question ? GeneaNet vous donne toutes les clés pour mieux la comprendre…
Et si nos ancêtres laissaient sur nous une empreinte psychologique ?
La psychogénéalogie part du postulat suivant : l’individu est le maillon d’une longue chaîne générationnelle qui influe sur lui.
A partir de cette idée, la psychogénéalogie étudie les répétitions d’événements sur plusieurs générations pour découvrir ce qui, dans la vie de nos aïeux, pourrait avoir déclenché notre mal. C’est une sorte d’ « imaginaire collectif » propre à la famille : une femme fait une fausse couche au même âge que sa mère et sa grand-mère, par exemple. Comme si des faits marquants ou des secrets de famille continuaient à influer sur les générations suivantes, que ce soit dans les choix ou dans les pathologies des individus. La psychogénéalogie s’attache à la transmission transgénérationnelle, et donc inconsciente, entre les membres d’une même famille.
Des origines qui remontent au début du XX° siècle
Bien avant l’utilisation du terme « psychogénéalogie », certains avaient déjà essayé d’expliquer comment des informations peuvent être transmises d’un inconscient à un autre. C’est le cas de Freud, qui évoque l’idée d’une « âme collective » dans Totem et Tabou, publié en 1913 ; ou Carl Gustav Jung (médecin et psychologue suisse allemand du XX° siècle), qui développe l’approche transgénérationnelle avec sa théorie de l’ « inconscient collectif ». A leur suite, de nombreux médecins s’y sont essayé, ce qui a donné diverses théories et écoles de pensée.
L’instigatrice du mouvement : Anne Ancelin Schützenberger
2 commentaires
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05/11/2023
la psychogénéalogie est une pseudoscience et relève de l’oxymore. Elle ne repose que sur des coïncidences qui peuvent être statistiquement facilement explicables. Enfin c’est un outil de manipulation extrêmement puissant. Un rapport 2007 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met en garde contre la pratique des faux souvenirs induits de certains praticiens. Il existe également des associations antisectes mettant en garde contre des praticiens pouvant détourner les outils de la psychogénéalogie à des fins personnelles. Les conséquences peuvent être : le rejet de la famille, des parents, de déclenchement de procès pour viol, le divorce… Le plus souvent, il s’agit de pratiques liées à des dérives sectaires.
01/11/2020
TRES BON ARTICLE