Règles concernant l’attribution des prénoms

Le 28 févr. 2011 par Frédéric Thébault

Cette semaine, une question de Philippe Lagatie :

“Quelles sont les règles concernant l’attribution et le port de mêmes prénoms dans une famille ? Est-il légal (18e, 19e, 20e siècle) de donner les mêmes prénoms à plusieurs enfants du même couple, au risque de confusions totales, ou faut-il que l’homonyme familiale soit décédé ?

Il n’a jamais existé de règle pour encadrer l’attribution des prénoms aux enfants, si ce n’est celle de ne pas attribuer de prénom à connotation ridicule ou injurieuse.

Depuis la création de l’Etat-Civil, ce sont les officiers de l’Etat-Civil eux-mêmes qui jugent de ce critère, mais rien n’a jamais interdit aux parents d’attribuer à plusieurs de leurs enfants un même prénom, y compris dans le cas de jumeaux !

Si tous ces enfants survivaient, l’usage faisait que l’on attribuait un surnom à chacun (Jean l’aîné, Jean le plus jeune, Jean second du nom, etc.) ou que l’on utilisait le deuxième ou troisième prénom de l’enfant plutôt que le premier. Sous l’Ancien Régime, les prénoms devaient avoir une origine biblique et/ou avoir été portés par des saints.

La Révolution Française a introduit un peu de fantaisie dans le système en permettant de baptiser des enfants sous des noms moins conventionnels : Pâquerette, Agraire, Trident, Germinal, …

Isabelle Malfant-Masson,
Pour la CSGHF

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